Yvette Théraulaz
Mise en scène Philippe Morand / Piano Lee Maddeford / Dramaturgie Stefania Pinnelli & Yvette Théraulaz
Une longue conversation avec Barbara. Yvette a des questions à lui poser, la redécouvre, la trouve si étonnante ! Et l’envie de partager cet étonnement avec les spectateurs... De chanteuse «rive gauche» Barbara est devenue une chanteuse rock. C'est une femme blessée et réparée qui dit l'intime.
Une femme généreuse « donner, donner » qu’elle disait ! La suivre sur ce chemin et tricoter (elle adorait ça le tricot) son intimité à la sienne, tel est le projet d’Yvette Théraulaz. L'amour encore, quoi d'autre ? Décliné sous toutes ses formes. Toutes les formes que Barbara lui a donné avec son talent d'auteure, de musicienne, mélodiste de rêve avec sa voix cristalline des débuts qu'elle a su adapter aux aléas du temps, des chagrins et des joies. Touchée au plus profond quand elle était adolescente, cela faisait une éternité qu’Yvette Théraulaz voulait faire ce spectacle sans toutefois oser vraiment. Et puis elle a eu 67 ans. Barbara est morte à l'âge de 67 ans.
Elle est douce et incandescente. Émouvante, drôle, fière et féministe. Elle est chanteuse, elle est actrice. L’une de nos plus formidables artistes. Sa raison de vivre ? Les planches, qu’elle pratique depuis ses quatorze ans. Après Histoires d’elles, sur sa mère, sur l’émancipation des femmes, après Comme un vertige, une exploration du temps et de ses ravages, après Les Années qui retraçaient, de ruptures amoureuses en engagements politiques, le chemin d’une vie, Yvette Théraulaz, pour son nouveau spectacle musical, chante, raconte, interroge Barbara : une femme libre qui l’a inspirée dès son adolescence. Théraulaz, Barbara... Une évidence. La rencontre de deux oiseaux rares.
Monique Serf, dite Barbara, auteure, compositrice et interprète, grande dame de la chanson française, est née en 1930 à Paris. Vedette consacrée en France et à l’étranger, véritable mythe groupant autour d’elle un public d’admirateurs inconditionnels au-delà de sa mort en 1997, elle sut allier tout au long de sa carrière des textes empreints de poésie, souvent bouleversants, à une incomparable finesse musicale. Yvette Théraulaz mène depuis de nombreuses années une double carrière de comédienne et de chanteuse. Au théâtre, ses rôles ont marqué les scènes suisses, françaises et belges, de Walser à Claudel, de Tchekhov à Ostrovski, de Dostoïevski à Lagarce, de Duras à Henry Becque ou Ibsen. Ses tours de chant l’ont amenée à tourner en Suisse, en France, en Belgique, en Allemagne, en Pologne et au Québec. En 2013, son parcours exemplaire a été récompensé par le prestigieux Anneau Hans Reinhart.
Chansons, paroles & musique : Barbara - Textes : Yvette Théraulaz - Claviers & arrangements : Lee Maddeford - Dramaturgie : Stefania Pinnelli & Yvette Théraulaz - Mise en scène : Philippe Morand - Scénographie : David Deppierraz - Lumière : Nicolas Mayoraz - Son : Bernard Amaudruz
Tournée 2015-2016 Théâtre de la Comédie à Genève du 26.novembre au 20 décembre 2015 TPR / l'Heure Bleue Le vendredi 29 janvier 2016 Théâtre Le 2.21 à Lausanne du 2 au 7 février 2016 Théâtre des Osses - Givisiez du 6 au 16 octobre 2016 Théâtre Alambic Martigny le 20 octobre 2016
Autour de Barbara / Club 44 - La Chaux-de-Fonds 28 janvier 2016
MA BARBARA
Ma Barbara
(publié dans Tribune de Genève le nov. 2015)
« Comme le roseau, Yvette plie mais ne rompt pas »
(publié dans Le Temps le nov. 2015)
« La chanteuse romande chante Barbara avec sa luminosité et son humanité légendaires »
Mise en jeu Philippe Morand / Piano Lee Maddeford / Dramaturgie Stefania Pinnelli & Yvette Théraulaz
Un récital comme une histoire, avec ses chansons alternant humour et dénonciation. Un chemin de vie, traversé d’émotions et de révélations. Elle a cette fougue, cette entièreté, cette sensibilité à fleur de peau qui font qu’on l’aime éperdument.
Yvette Théraulaz, chanteuse et comédienne, femme avant tout et humaniste avec cette bonté qui n’appartient qu’à elle, elle évoque ses petits et grands combats, ses amours, ses ruptures… Un récital de Sabine Paturel à Barbara, de Jacques Brel à Julien Clerc, comme un hymne à la vie! L’artiste, sincère et bouleversante, fait passer le public du rire aux larmes.» Le Temps.
Nous sommes en 1947. « C’est un garçon ? » « Euh, pas tout à fait… » « Bon, on f’ra avec, dit le papa. » Bienvenue en ce monde ! Les biberons, les langes qu’on nettoie, les premiers pas… On ne voit pas le temps passer, nous dit Ferrat. Ça et l’éducation, forcément rigide, pour le bien de cette gamine : « Une fille qui jure, c’est comme une rose qui sent l’oignon », « Il faut savoir réfréner ses désirs », « Si tu tombes enceinte c’est direct la maison de correction »… Effroyable carcan de principes hors d’âge à l’usage de jeunes filles crucifiées avant l’heure sur l’autel des grands principes : « T’as le diable au corps, chasses-le ! » C’est l’autobiographie d’une féministe, dans son exacte chronologie, dans le délire d’une éducation castratrice, d’ahurissants préjugés, de régressions, de petits et grands combats, du refus d’une modeste tâche au manifeste des 343 salopes.
Les Années. C'est l'histoire d'une petite fille qui apprend comment se comporter pour être gentille, obéissante et délicieuse. Puis le temps passe, ou nous passons, en tout cas les années filent. Cette petite fille gentille devient une adolescente. Elle a de la chance car mai 68 arrive. Elle se donne corps et âme dans cette révolte. Elle y trouve même sa raison d'être. Elle est pleine d'espoirs et d'utopie: le monde va changer, elle en est persuadée, elle devient féministe et humaniste. Elle fait du théâtre aussi depuis quelques années. Elle apprend et comprends un peu le monde, elle se politise. Elle lit des poèmes, des livres. Elle écrit des chansons, ce sera l'occasion dans le spectacle d'évoquer cette période et de faire un hommage au théâtre qui restera avec la chanson sa raison de vivre et de tenir debout.
Evidemment il y a l'amour, la rencontre avec les hommes, les délices et les mystères Et comme la petite fille a toujours été coquine, elle chantera des chansons d'amour un peu grivoises, car elles mettent un peu de sel dans l'amour et mai 68 a libéré la sexualité: c'était le moment.
Donc Les Années parleront et chanteront les hommes et les ruptures, puis les années continuent de défiler on arrive à 40 ans, 50 ans et on se pose les questions essentielles. Qu'ai-je fais de ma vie? Suis-je passée à côté? Les Années ont une fin: vieillir, mourir. On va s'interroger, on va refuser de vieillir, de mourir, c'est un peu présomptueux alors on va en rire et pourquoi pas imaginer ses funérailles et pourquoi pas vivre un grand amour et pourquoi pas puisqu'on se rapetisse élargir l'espace du dedans. Les Années, c'est le chemin d'une vie. Les Années, c'est l'occasion de se révolter contre tout ce qui nous entrave. Les Années c'est l'occasion de rendre hommage et de remercier la vie.
C’est comme avant les infos, les cours les cours de la bourse : « C’est l’instant qu’on attend / Dehors ça bouge lentement / On espère on redoute / On bouge plus on écoute / ça y est la porte est ouverte / ça se bouscule… » Bon, on vous résume la chanson (de Ricet-Barrier) : les spermatozoïdes, mus par je ne sais quel va et vient, concourent pour la course à l’ovule, leur mât de cocagne. Attention ! il n’y aura qu’un seul gagnant. Et… la lauréate est… Yvette Théraulaz ! Ça c’est au tout début. A l’autre bout, il y a collection de pleurs, vrais ou simulés, avant la mise en terre. Les vers commencent dès lors leur office, à voler la vedette, à bouffer la Théraulaz : s’ils sont douze, ce sont des alexandrins.
Entre les deux bouts, une vie. Une vie de femme, de forcément salope car féministe. Yvette Théraulaz est chanteuse et actrice. Elle est femme surtout, témoin de décennies de luttes, en France comme en Suisse, pour le respect, pour l’égalité. Ce spectacle-là, c’est ça, c’est le récit, illustré de chansons, de ce combat toujours remis sur le métier, jamais tout-à-fait gagné. Théraulaz n’a certes pas un grand velouté de voix mais on s’en fout. Prodigieuse personnage de scène, elle campe à elle seule la lutte de femmes, avec un talent surnuméraire, une verve rare. Ça fuse sans temps mort, sans répit. Théraulaz fait chansons de tous bois : de Sabine Paturel (Les bêtises) à Barbara, de Jacques Brel à julien Clerc ! « Je veux être utile / A vivre et à chanter. » Est-ce récital ? Non. Est-ce pièce de théâtre ? Pas plus… C’est une femme qui, au soir de sa vie (« De chrysanthèmes en chrysanthèmes, j’arrive » nous chante-t-elle), fait bilan, fait retour sur le passé, consigne l’Histoire, travaille nos mémoires. Tout ce qui oppresse la femme est ici, parfois dans l’humour – un rire jaune – souvent dans la dénonciation par l’exemple, le crachat.
On ne sort pas indemne d’un tel spectacle. Ici, à Barjac, on ne savait plus Théraulaz, qui elle était, ce qu’elle faisait, on ne savait pas ce spectacle-là. On s’attend au récital d’une vieille vedette de retour, bien configuré chanson aux intéressantes rimes, et on a ça : ce brûlot, ce bûcher aux flammes vives, incandescent, lumineux, prodigieux. Théraulaz est la gigantesque artiste d’un art majeur, qui, deux heures durant, refait l’Histoire, la commente, l’illustre, la chante, qui rend hommage, qui rend fierté à le Femme. Une chanson, en fin de spectacle, en fait presque résumé par l’évocation d’une femme, une autre : Vanina, de Véronique Pestel. Ce n’est pas forcément le grand moment de ce spectacle, qui en a tant, simplement une chanson de dignité, de combat : la vie d’une femme debout envers et contre tout. On a l’impression que toute cette mise en scène n’a été créée que pour en arriver cette chanson-là, à célébrer l’exemplaire et quotidienne vie d’une femme. Vanina ou Théraulaz, et toutes les autres, sont le terreau d’un combat toujours en cours, toujours recommencé. Cette soirée fut une soirée majeure, un grand moment. La Théraulaz est formidable artiste. Merci de nous l’avoir fait savoir.
Chant Yvette Théraulaz - Piano – arrangements Lee Maddeford - Mise en jeu Philippe Morand - Collaborations artistiques Stéfania Pinnelli - David Deppierraz - Costumes Olivier Falconier - Lumière – son Eric Zollikofer - Administration Claudine Corbaz
Tournée 2013 - 2015 Festival Poésie en arrosoir 5 juillet 2013 20h30 à Cernier (NE) Le 29 juillet 2013 Festival Chansons de paroles Barjac France Le 28 septembre 2013 La Tournelle Orbe Du 1er au 11 octobre 2013 Théâtre de Vidy Lausanne – remise de l’anneau Reinhardt Le 17 octobre 2013 Equilibre-Nuithonie Villars-sur-Glâne Le 12 avril 2014 Théâtre de l’Arbanel Treyvaud Le 26 avril 2014 Théâtre du Dé Evionnaz Le 3 mai 2014 La Gare aux sorcières Moléson Du 7 au 25 mai 2014 Théâtre du Crève-Cœur Cologny Les 6 et 7 juin 2014 Théâtre Stok Zurich Le 26 juillet 2014 Festival de Moncuq France Le 7 et 8 novembre 2014 au CPO Lausanne Le 15 mars 2015 Le temps des Cerises à Delémont Le 9 avril 2015 Moultipass La Chaux-du-Milieu Du 16 au 19 avril 2015 Théâtre Alambic à Martigny Le 23 avril 2015 Théâtre du Grand-Champ Gland Café concert Le 30 avril 2015 HameauZ’art Payerne
Tournée 2016 Du 19 au 21 février 2016 Théâtre du Passage - Neuchâtel Le 2 et 3 juin 2016 L'Esprit Frappeur à Lutry Du 10 juin au 15 juin 2016 Théâtre de Carouge - Genève
Au sujet de son spectacle LES ANNEES
A PROPOS DE... du spectacle Les Années
LES ANNEES / Spectacle musical d'yvette théraulaz
(publié dans le juil. 2013)
« Chansons de Paroles, Festival de Barjac »
Spectacle musical d'Yvette Théraulaz créé à la Comédie de Genève / Mise en scène François Gremaud
Yvette Théraulaz a 64 ans. Elle n'en fait pas tout un plat, parce qu'elle est plutôt comédienne que chef cuistot. Alors, elle le met en mots. Avec une crudité sincère et touchante, une façon de poser son cœur sur la table avec élégance et un humour féroce. Oui, elle le pose là son cœur, s'amuse à le regarder tel qu'il est et s'émerveille de le voir battre encore si fort. Car la vie est courte et le désir infini.
Sa voix a gardé toute sa douceur, son inflexion malicieuse et a gagné quelques fragilités pour nous séduire. On sent la jeune fille intérieure poindre derrière la femme mûre et dégager un mélange singulier de sensations, entre tendresse et dérision, révolte et nostalgie. Elle revisite Madame rêve de Bashung ou Harley-Davidson de Gainsbourg et quand elle demande encore quoi ma gueule, qu'est-ce qu'elle a ma gueule?, elle donne à ces standards une toute nouvelle saveur. Pénétrant le temps des dernières fois, elle se remémore les premières et son retour sur le passé donne comme un vertige. Qu'est-ce qu'une vie ? Parce qu'elle est toujours ivre de vivre, ivre d'aimer, ivre de célébrer le théâtre et la vie, elle choisit de se confronter à un jeune metteur en scène pour l'emmener ailleurs, dans un univers épuré où être vraie. A regarder cette force, cette générosité et cette sincérité qu'elle nous offre, en étant incroyablement drôle et attachante… on espère devenir vieille comme elle ! Mélanie Gollain
UNE FEMME PUISSANTE… Ce n'est pas le temps qui passe, c'est nous qui passons dans le temps, rappellent les astrophysiciens. Parmi les artisans du temps qui le sculptent, lui donne son ampleur ou ses fulgurances: les comédiens et comédiennes. Yvette Théraulaz, c'est une vie entière consacrée à la scène. Sur scène, avec elle, le temps n'existe plus; il devient son corps, sa voix, chaque action qu'elle déploie dans l'espace de la représentation. Le temps d'une telle artiste n'est pas exactement celui du commun des mortels. Glaneuse exigeante, Yvette Théraulaz rassemble dans ce tour de chant les morceaux choisis du temps filé sur les planches. Espiègle et mélancolique, c'est avec l'élégance qui la caractérise, qu'elle fait, au détour d'un silence, l'aveu d'une vie qui n'a pas toujours su exister en dehors d'elles. Femme puissante, dans l'esprit d'une héroïne de Marie N'Diaye, elle chante les blessures et les failles pour mieux les apprivoiser. Et les transformer. Sans fausse pudeur. Avec Yvette Théraulaz, "la politesse du désespoir" est toujours à fleur de mots. Après la larme qu'on dissimule, le rire pour triompher de tout. Le vertige qu'elle nous invite à partager est celui d'une vérité sans fard, devenue exotique dans un monde d'apparences outrancières. Dans ce spectacle, si la mélancolie nous enveloppe d'un châle sensuel, c'est l'ardent désir de vie qui embrase nos cœurs. Anne Bisang
mise en scène FRANCOIS GREMAUD / interprétation YVETTE THERAULAZ / musiciens PETER BAUMANN / marimba et percussions ARTHUR BESSON / banjo et clarinette basse DENIS CROISONNIER / accordéon NELLY FLUCKIGER / dramaturgie STEFANIA PINNELLI YVETTE THERAULAZ / arrangements, direction musicale LEE MADDEFORD / scénographie DAVID DEPPIERRAZ / lumière JONAS BUHLER / sonorisation CHRISTOPHE SUCHET / costumes INGRID MOBERG / assistante à la mise en scène CATHERINE DELMAR / construction décor GILLES PERRIER, ALAIN CRUCHON, BALTHAZAR BOISSEAU, FADRI PINOSCH, VICTOR ROY / peinture décor PASCAL BURRI / production COMEDIE DE GENEVE
La tournée Du 8 au 15 décembre 2011 Théâtre Kléber-Meleau Le 20 janvier 2012 au Rabelais à Meythet (France) Le 21 janvier 2012 au Théâtre de l'Arbanel à Treyvaux Le 22 janvier 2012 au Delémont à Delémont Le 27 janvier 2012 au TPR à la Chaux-de-Fonds Le 29 janvier 2012 au CPO à Lausanne
COMME UN VERTIGE
Dramaturgie Yvette Théraulaz et Stefania Pinnelli / Mise en scène Jean-Paul Wenzel
Une voix pour toutes. Captivante, émouvante, drôle, jubilatoire, subjuguante. Yvette Théraulaz traverses ses Histoires d'elles avec force et délicatesse, ouvrant une fenêtre sur la condition féminine que l'on n'a pas envie, malgré ses "impossibilités", de refermer. Soutenue par trois instrumentistes (Noémie Cotton, Anne Gillot et Sara Oswald), la comédienne se montre brillante.
Sur les planches de la salle Gérard-Carrat, dans une mise en scène sobre et élégante de Jean-Paul Wenzel. Yvette Théraulaz évoque sa mère et se raconte elle-même. Elle le fait à travers ses propres textes, narratifs, poétiques ou analytiques, sur la triste beauté desquels elle greffe, inspirée, de nombreuses chansons. Le spectacle est total. Entre rires et larmes, Yvette Théraulaz vit, plus qu'elle ne joue, le drame de la modernité, tissé de douleur, d'espoir et d'intelligence. Une réussite confondante qui laisse augurer une délicieuse cinquantième saison au Théâtre de Carouge. Emmanuel Pinget in Le Courrier 20 septembre 2007
Présentation du spectacle Deux histoires s'enlacent, la grande et la petite. Elles se mènent de front. Aujourd'hui, une femme se souvient de sa mère et raconte, à travers elle, l'histoire des femmes et de leur lente émancipation. Car à l'âge de 20 ans, elle s'est aperçue que sa mère, jusque-là son modèle, était encore une mineure en politique, sans droit de vote à quarante ans passés. À partir de cette cassure, de cette révolte, Yvette Théraulaz a vécu les luttes féministes dès les années 70. Ses batailles pour les droits des femmes ont souvent passé par les chansons qu'elle a données à ses publics, textes qu'elle a écrits, musiques qu'elle a composées et aussi divers titres qu'elle a repris par exemple d'Anne Sylvestre. Femmes Le point de vue d'Yvette Théraulaz s'est aussi exprimé dans sa trajectoire de comédienne, au Théâtre Populaire Romand, au Centre Dramatique de Lausanne et à travers le théâtre d'intervention politique. Dans ce nouveau spectacle en chansons, elle raconte des histoires toutes simples, de ses premières indignations, des instantanés repiqués de la vie quotidienne et des moments chaleureux de lutte, tirés de sa vie et rejoignant la grande Histoire de millions d'hommes et de femmes. Son approche tendre nous ouvre aussi à d'émouvantes perspectives.
Avec Yvette Théraulaz, chant / Noémie Cotton, accordéon / Anne Gillot, clarinette basse et flûte / Sara Oswald, violoncelle, contrebasse et ukulélé
Dramaturgie Yvette Théraulaz et Stefania Pinnelli / Mise en scène Jean-Paul Wenzel / Arrangements et direction musicale Lee Maddeford / Scénographie David Deppierraz / Costume Cissou Winling / Eclairages Eusebio Paduret / Textes et musiques Yvette Théraulaz, Anne Sylvestre, Viviane Forrester, Georges Brassens, Jean Ferrat, Michel Berger, Guy Marchand, Jean Tardieu, Chritine Gailly.
Suite à la création triomphale du spectacle "Histoires d'Elles" au Théâtre de Carouge en 2008, Yvette Théraulaz, accompagnée de Noemie Cotton, Sara Oswald et Megumi Tabuchi part en tournée :
Théâtre de Vidy, Lausanne du 28 octobre au 16 novembre 2008
Esprit Frappeur, Lutry 27, 28 février et 1er mars 2009
Comédie, Genève 7 mars 2009
Centre Culturel Régional, Delémont 8 mars 2009
Amphithéâtre Pt-Claix, France 10 mars 2009
Train Théâtre Ptes Valence, France 11 mars 2009
Rabelais Meythet, France 12 mars 2009
Halles de Sierre 14 mars 2009
Théâtre Benno Besson, Yverdon 17 mars 2009
Théâtre du Passage, Neuchâtel du 19 au 22 mars 2009
Alambic, Martigny 26 et 27 mars 2009
La Gare aux Sorcières, Moléson 28 mars 2009
Histoires d'Elles
Création avec David Deppierraz / mise en scène Jean-Claude Berutti et Daren Ross
Cet été, une voix bien de chez nous va clamer ses quatre vérités à l'Europe entière. Yvette-la-voix, tendre et caustique poétesse du quotidien, ira charmer les festivaliers de Nuremberg sans autre forme de procès.
Après avoir passé sur les planches sa «Nuit d'Orage sur Gaza» (de Joël Jouanneau) à Bruxelles. La grande féline qui sort ses griffes quand elle ne fait pas patte de velours nous reviendra dès l'automne, rassurez-vous, avec son tour de chant à Fribourg, La Chaux-de-Fonds et Neuchâtel. Insaisissable, Yvette se meut dans le temps comme dans le vent.
Combattante de l'authenticité et qui sait, d'un monde meilleur, elle ne l'envoie jamais dire, notre comédienne aux talents multiples qui dénonce -sans jamais avoir l'air d'y toucher - lâchetés sociales, hypocrisie et faux-fuyants.
Oui, c'est bien chez Yvette que le Verbe s'est fait chair, surtout quand elle a décidé de monter sur ses argots qu'elle manie prestement sans jamais sombrer dans le vulgaire.
Mis en musique par Lee Maddeford et Bernard Amoudruz
A TU ET A TOI
Mise en scène Anne-Marie Delbart
Un hommage vibrant à la joie de vivre avec des textes de poètes Spectacle musical d'Yvette Théraulaz, Piano et arrangements Dominique Rosset
Chansons, textes et musiques Raymond Devos, Anne Sylvestre, Gilles Deleuze, Clarisse Lispector, Michel Garneau, Norge , Philippe Gérard, Henri Michaux, Michèle Bernard, Ghérasim Luca Christian Bobin, Robert Desnos, France Léa, Yvette Théraulaz, Viviane Forrester, Marie-Paule Belle, Luigi Pirandello, Louis Aragon, Jean Ferrat, Le Clézio Roland Dubillard, Roland Topor, Jacques Brel, Berthold Brecht, Kurt Weil, Alain Souchon, Botho Strauss, Antoine Pol, Georges Brassens, Albert Gaston Pujol, Pothier, Pascal Auberson, Michel Butel, Barbara, Paul Verlaine, Danielle Messia, Jean-Pierre Schlunegger, Violeta Parra, Maurice Fanon
SE FAIRE HORIZON
Avec Pascal Auberson
Deux artisteś mettent en commun leurs passions pour la vie et pour leur métier. Création Opéra de Lausanne
Une rencontre sous haute tension avec l’une des plus grandes comédiennes/chanteuses de notre pays. Deux heures sur une table en compagnie d’Yvette Théraulaz, c’est le paradis en enfer comme dirait l’autre. Mais au fond, ça tombe bien, car si je devais choisir entre le paradis et l’enfer, je choisirais le paradis pour son climat et l’enfer pour ses rencontres! Pascal Auberson
copyright Yvette Théraulaz - conception et réalisation Fabrique d'images