Yvette Théraulaz
LIT ALICE RIVAZ
Une heure avec... Yvette Théraulaz, la grande comédienne lit des textes Alice Rivaz, un spectacle à découvrir du 17 au 26 novembre 2023 au Théâtre de Carouge En 1947, deux ans avant Le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir, avant les romans féministes de la seconde moitié du XXe siècle, paraissait La Paix des ruches, roman de l'écrivaine vaudoise Alice Rivaz qui exposait déjà toutes les questions féministes, éclairées d'un humour décapant.
Accompagnée dans la préparation par Jean Liermier, la grande comédienne convie le public à une heure de bonheur littéraire pour cette 1ère édition d’Une heure avec... Pour Une heure avec..., une personnalité choisit un texte qui lui tient à cœur, et nous en fait la lecture dans l’intimité d’un petit salon, d’une bibliothèque ou d’un recoin du Théâtre. De quoi susciter l'envie d'en citer de larges extraits pour Yvette Théraulaz qui porte depuis longtemps, haut et clair, la parole des femmes. "C’est un texte extrêmement bien écrit, qui met le doigt, sans militantisme ni morale, sur une situation encore très contemporaine. Il s’adresse autant aux femmes qu’aux hommes, toutes générations confondues", relève Caroline Couteau, directrice des éditions Zoé qui en propose une réédition préfacée par Mona Chollet. (Isabelle Falconnier/Matin Dimanche)
Une heure avec... Yvette Théraulaz lit Alice Rivaz
de Pascal Rambert Comédie de Genève
La complicité artistique qui lie l’auteur et metteur en scène français Pascal Rambert à la Comédie de Genève s’étoffe à chaque nouvelle création. Pour STARs, il recueille la parole de six « anonymes », des femmes et des hommes travaillant dans les métiers dits de service, ces métiers invisibles et pourtant ô combien essentiels. Ces « stars du quotidien », comme les appelle Pascal Rambert, sont invitées sur scène pour raconter leur histoire dans un face-à-face bienveillant avec des comédiennes et comédiens, tandis qu’en contrepoint un astrophysicien nous initie aux mystères du cosmos.
Ce que nous voyons d’une étoile dans le ciel n’est en réalité que la trace de son passé. STARs est une tribune pour repenser et parfois réparer le passé, grâce au récit. Avec pudeur, sans complaisance ni pathos, l’émotion de ces duos poétiques renforce les maillons de notre grande chaîne humaine.
"Douze. Elles et ils sont douze sur le plateau. Et des mots écrits pour la voix et le corps de chacun et chacune. Une écriture qui demande du coffre et du cœur, souvent sans ponctuation, pour aller vite dans la pensée et les sentiments et les sensations. Des mots à empoigner, caresser, qui parfois cognent ou dévorent celle/celui qui parle, celle/celui qui écoute. Les mots de Pascal Rambert et des interprètes. Nous retrouvons sa langue unique. Il nous semble qu’elle fait un peu partie de nous. Un compagnonnage, comme on dit." NKDM
Texte, mise en scène, scénographie, lumières et costumes Pascal Rambert Composition musicale Alexandre Meyer Film Lou Rambert Preiss Images Augustin Losserand Collaboration artistique Frédéric Plazy Coordination technique Alessandra Calabi Assistanat costumes Julie Delieutraz Assistanat à la mise en scène Estelle Bridet Fabrication décor Ateliers de la Comédie de Genève Avec Sami Bkheet, Davide Brancato, Lola Giouse, Linda Holstensson interprétée par Audrey Bonnet, Stéphane Klein, Gidia Lafontaine, Makumbi Marques, Roberto Molo, Marie-Madeleine Pasquier, Marta Rodrigues, Yvette Théraulaz, Gwenaëlle Vaudin Production Comédie de Genève
Lecture musicale Yvette Théraulaz et Lee Maddeford
A l’occasion des dix ans de la disparition d’Anne-Lise Grobéty, Yvette Théraulaz et Lee Maddeford proposent une lecture musicale de ses œuvres. Née en 1949 à La Chaux-de-Fonds, Anne-Lise Grobéty se fait connaître très jeune du grand public à la parution de son premier roman POUR MOURIR EN FÉVRIER. Elle étudie à la faculté des lettres de l'Université de Neuchâtel, suit une formation de journaliste et collabore avec plusieurs journaux. Nouvelles, livres pour enfants, romans, poésie, pièces radiophoniques, Anne-Lise Grobéty touche un vaste public.
textes Anne-Lise Grobéty initiation du projet Iris Stauffer, Denise Bovet conception et lecture Yvette Théraulaz conception et musique Lee Maddeford
production Association des Amis d’Anne-Lise Grobéty coproduction Centre de culture ABC
Au printemps 2019, Iris Stauffer, la fille aînée d’Anne-Lise Grobéty, et Denise Bovet, son amie de toujours, pour reprendre les termes mêmes de l'écrivaine, débutent une réflexion pour redonner un peu d'espace public à l'œuvre de l'auteure neuchâteloise à l'occasion du dixième anniversaire de sa disparition. Yvette Théraulaz, familière de l'écriture d'Anne-Lise Grobéty qu'elle a déjà portée en public, s'impose comme l'interprète toute désignée pour cette occasion. Elle sera accompagnée par son complice de deux décennies, Lee Maddeford, musicien étasunien, interprète et compositeur d'une grande liberté.
Les extraits de romans ne semblant pas adaptés, sans explications, à un spectacle d'un soir, le choix des textes s'est porté sur AMOUR MODE MAJEUR, constitué de textes courts, et CONTES-GOUTTES, qui amène avec humour et virtuosité un beau contre-point à une œuvre souvent sombre.
Cette lecture en musique est proposée dans des espaces qui ont des résonances biographiques avec l'écrivaine. Les étapes de La Chaux-de-Fonds, de La Chaux-du Milieu et de Neuchâtel évoqueront ainsi sa naissance, ses lieux de vies et de travail.
Denis Maillefer
Yvette Théraulaz murmure l’amour Rose rouge dans un cuir noir, la comédienne se suffit à elle-même dans Printemps. Un spectacle mis en scène et chorégraphié par Denis Maillefer à la Comédie de Genève.
Printemps est né en regardant sortir les feuilles des arbres, dans l’étonnement naïf que cela ne change pas. Est né en regardant répéter Yvette Théraulaz pour un spectacle de la saison prochaine à la Comédie. Est né en se souvenant d’un texte de Ramuz, lu il y a si longtemps. Dans le désir de la peau et de tous les renouveaux. Dans la volonté d’aller vite : penser, écrire, répéter, jouer, là, maintenant, tout de suite. Avec des danseuses et des danseurs. En écoutant des musiques, comme toujours. Toutes les musiques. Printemps raconte une renaissance, juste cela.
(publié dans TDG le juin 2021)
« Le codirecteur de la Comédie Denis Maillefer présente trois soirs durant un impromptu pour célébrer in extremis la renaissance de la nature, du désir et du théâtre. »
Christian Bobin
Jusqu'à sa réédition récente, les amateurs de Christian Bobin parlaient de L'homme qui marche comme d'une pépite disponible uniquement auprès de quelques rares librairies d'occasion. Dans cette oeuvre, le poète du Creusot évoque les pas du Christ avec des mots d'une simplicité et d'une évidence qui contrastent avec ceux, souvent embarrassés, auxquels nous recourons pour évoquer le Nazaréen:
«Quelque chose avant sa venue le pressent. Quelque chose après sa venue se souvient de lui. La beauté sur la terre est ce quelque chose. La beauté du visible est faite de l'invisible tremblement des atomes déplacés par son corps en marche.»
La comédienne Yvette Théraulaz prêtera sa voix à la lecture de ce texte délicat et rayonnant.
Yvette Théraulaz lecture Benjamin Righetti orgue Jean-François Ramelet liturgie et méditation
CARYL CHURCHILL / MISE EN SCÈNE ANDREA NOVICOV
Quatre femmes septuagénaires se retrouvent les après-midis dans leur lieu secret. Trois d’entre elles sont voisines, la quatrième vient d’arriver, on ne sait pas vraiment d’où. Elles dialoguent avec des répliques très brèves, souvent interrompues, parfois allusives. Elles semblent parler du quotidien, de leurs familles, de leurs souvenirs d’avant la retraite, des changements dans le quartier. Des fragments de vie, qui se suivent et ne se ressemblent pas tout à fait, s’enchaînent, tout en finesse et en petites touches. Parfois cependant, elles amorcent un long soliloque qui trahit la faille. Entretemps, à l’extérieur quelque chose d’autre se passe, insaisissable, se rapproche et s’éloigne.
Dans ce qui naît de la conversation il y a le passé et le futur, une inquiétante étrangeté soutenue par une écriture jubilatoire, de la profondeur sous la surface, de l’extraordinaire derrière l’anodin, du terrible dans la comédie, entre rire et effroi. L’écriture audacieuse de Caryl Churchill parvient à dépeindre la radicalisation des maux du monde actuel : développement immobilier et surexploitation des carrières, hyper digitalisation de la société, épuisement des ressources…
Avec une finesse de style et un humour quasi surréaliste, Caryl Churchill pénètre dans les zones les plus obscures de la réalité quotidienne, là où la vie intime se lie au chaos universel. Comme chez Beckett ou chez Duras, il y a les petites choses de la banalité, il y a aussi une apocalypse qui effraie ; et pourtant, l’humour, toujours l’humour.
DISTRIBUTION Avec Mercedes Brawand, Josette Chanel, Yvette Théraulaz, Anne-Marie Yerly De Caryl Churchill Mise en scène Andrea Novicov Assistanat à la mise en scène Felipe Castro Lumière Jean-Marc Serre Musique Andrès Garcìa Régie son Cédric Hedbert Régie lumière et plateau Alexandrine Marquet Costumes Anna Van Brée Perruques et maquillage Laurence Rieux Éléments de décor Valérie Margot Construction pergola Alexandre Genoud Administration Jeanne Quattropani Soutiens Ville de Genève, Fondation Jan Michalski – pour l'écriture et la littérature, Fonds d’encouragement à l’emploi des intermittent·e·s genevois·es (FEEIG), Fondation Ernst Göhner Production compagnie Angledange Coproduction Théâtre de l’Orangerie La pièce Du ciel tombaient des animaux de Caryl Churchill (traduction de Elisabeth Angel-Perez) est éditée et représentée par L’ARCHE - éditeur & agence théâtrale.
Mise en scène & écriture: Robert Sandoz
Sous l’œil complice d’un DJ fan de Claude François, Robert raconte la légende de sa naissance. Légende, car comme dans une télénovela, au fil de sa vie, ses origines ont été réécrites. Robert n’a pas de père. Il l’a plutôt bien vécu. Cela le faisait entrer dans un groupe de gars assez branchés, comme Perceval, Luke Skywalker ou Jésus. Son père étant parfois inconnu, parfois mort, parfois un proche de la famille. Quelle version croire ? Est-il encore possible de croire quelqu’un dans cette famille ? Et le public, peut-il faire confiance à un narrateur qui a sans doute hérité de ce sens de la fable ? Depuis tout petit, Robert aurait voulu être variétologue, spécialiste en chansons de variété et il se soigne en écoutant Sardou, Goldman, Balavoine, Sheller et les autres. Il est naturel d’aller chercher des pères de substitution dans les chansons de variété, non? Un spectacle tendre et drôle, où le public est inévitablement entrainé dans un karaoké géant.
Mise en scène & écriture: Robert Sandoz Collaboration à l’écriture: Adrien Gygax Collaboration artistique: Thierry Romanens Jeu: Adrien Gygax, Robert Sandoz et Pascal Schopfer en alternance et avec la participation d’Yvette Théraulaz et Elizabeth Mazev en alternance Création lumière & régie générale: William Fournier Création vidéo: Eloi Henriod Direction technique: Stéphane Gattoni Régie générale tournée: Gaël Rovero & Benjamin Deferne Scénographie, accessoires et costumes: Anne-Laure Futin Aide à la réalisation aux costumes: Verena Dubach Photos: Guillaume Perret Graphisme: Contreforme Sàrl Attachée de presse: Anicée Willemin Administration création: Nina Vogt Administration tournée: Laetitia Gauchat Production de tournée: Vérène Girod Attaché.e de production: Adan Martin & Noémie Pfiffner Production: L’outil de la ressemblance Coproduction: CCN-Théâtre du Pommier (Neuchâtel), La Plage des Six Pompes (La Chaux-de-Fonds)
copyright Yvette Théraulaz - conception et réalisation Fabrique d'images